CHRONICA est une expérience immersive qui crée des liens entre techniques millénaires de fabrication de papier et technologies contemporaines de réalité augmentée pour explorer les thèmes de la maladie et des processus de guérison.

A travers la trajectoire d’un souvenir que le spectateur va extraire de sa tête, nous allons vivre un voyage introspectif, tactile et sonore.

CHRONICA prend la forme à la fois d’une exposition et d’une performance en réalité augmentée.

L'exposition est modulaire et peut prendre différentes formes et occuper des espaces allant d'un simple mur, d'un petit espace désigné dans une exposition de groupe, de galeries plus petites avec une seule salle, à des espaces à grande échelle composés d'une ou de plusieurs salles.
En option, l'exposition est accompagnée d'un laboratoire de papier fait main et de sons, ainsi que de performances réalisées par les artistes pendant l'exposition.






L'exposition peut avoir lieu en pleine lumière ou dans des salles obscures.
Un certain degré de restriction de la lumière du jour est conseillé pour que l'expérience soit pleinement perçue.




Le vocabulaire graphique de l’expérience est la page.
Une page représente le souvenir d’un instant d’une journée.
Ces pages, toutes de mêmes dimensions (10 cm x 15 cm) sont l’unique base qui constituera tout l’univers visuel de CHRONICA.





La page comme élément d’une séquence, d’un livre.
La page de papier et ses fibres comme métaphore du processus de consolidation de la mémoire.
Le mur de pages, le labyrinthe de pages.
La page virtuelle qui répond à la page réelle.
La page dans laquelle on zoom à l’infini jusqu’à se perdre.
La page en tant que forme fonctionnelle, qui accompagne nos vies quotidiennes, comme support d’écriture depuis des millénaires pour des livres, archives, notes, calculs ou dessins.







Nous souhaitons faire de cette limitation une force, en “épuisant” les potentialités de la page dans l’espace pour déployer des univers virtuels entiers basés sur ces simple formes abstraites et organiques.

Dans Laments, vous êtes équipé d'une tablette, 'scannez' les images des Mourning diaries pour les transformer en notation musicale.

Ce système vous permet de décoder leurs sons, mélodies, lamentations...
La structure suit les différentes étapes d'un lamento, de l'expression de la peine à la guérison.



Les textures des pages ont été une source d'inspiration pour Yann Deval qui a développé des outils pour scanner et explorer les sons cachés dans les objets du projet Mourning diaries créé par Barbara Mydlak.

Le premier outil est un scanner, basé sur la caméra d'une tablette et utilisant la bibliothèque de computer-vision OpenCV, qui analyse la surface des papiers, notamment les aspects tels que la couleur, la forme et le contraste.
Le second est un synthétiseur audio, codé en Pure Data, qui convertit ces textures en notation musicale, ce qui nous permet d'entendre les sons provenant des structures des fibres.

Les spectateurs utilisent une tablette pour scanner les objets, écoutent à leur rythme les sections évolutives du morceau, et ont un impact sur le processus de composition en temps-réel.



LAMENTS est la suite du projet Mourning diaries, qui donne à ces objets matériels une dimension interactive.

Crédits

ATLAS est une œuvre située entre les arts numériques et les arts plastiques, qui se présente sous la forme d’une exposition scénographique réunissant des maquettes réelles et des mondes virtuels interactifs.

Marie-G. Losseau construit des villes imaginaires à la main, seule ou avec des adultes et des enfants lors d’ateliers. Yann Deval scanne les maisons en 3D afin d’immerger l’auditoire via des expériences virtuelles.

En utilisant la réalité augmentée et la réalité mixte, ils explorent ces nouveaux espaces, de l’espace physique à la réalité virtuelle, en passant par toutes les couches intermédiaires.

Dans la partie en réalité mixte (avec lunettes Hololens2), les spectateurs peuvent faire pousser leurs propres villes au sein de l'exposition.
En lançant des graines sur le sol, sur les murs, au plafond, sur les autres visiteurs ou sur les maquettes réelles, différents types de maisons vont pousser générées en fonction de leur position, de leurs voisins, des caractéristiques de l'environnement (eau, bois, béton...)



Dans la partie réalité virtuelle, les spectateurs vont voyager jusqu'au Musée des graines à Tainan (Taiwan).
Ils vont plonger dans un monde virtuel dans lequel ils pourront faire pousser leurs propres villes, s'y déplacer librement et surtout changer d'échelle pour pouvoir rentrer dans les maquettes. Dans la partie iPad, les spectateurs vont voyager au sein de l'exposition et y découvrir des mécanismes cachés.



Ces 3 expériences dialoguent entre elles : des fenêtres entre les différents niveaux de réalité permettent aux spectateurs de communiquer entre eux.

Cinq chiens partagent leurs expériences dans un groupe de discussion.
Un court métrage de sensibilisation au phénomène des hypertypes.

Esthétiquement, comment trouver un style qui permette à la fois le grain des sculptures en pâte à modeler et la souplesse de l'animation 3D ?

Walter, Barbouille, Mona, Rotor et Lili ont d'abord été imaginés sous forme de dessins.

Ils ont ensuite été sculptés en pâte à modeler, puis modélisés en 3D et truqués pour leur donner vie.

Nous avons développé une technique permettant d'appliquer les imperfections des sculptures en pâte à modeler à nos modèles 3D.

Commandé par le New York Times pour la série Modern Love.

Modern Love est une chronique hebdomadaire, un livre, un podcast et une émission de télévision sur les relations, les sentiments, les trahisons et les révélations.

Le New York Times nous a demandé de réaliser et d'animer un épisode de la série, nous donnant carte blanche sur les questions de narration visuelle.


L'approche visuelle emploie un mélange de techniques pour créer un look singulier : collage, vidéo rotoscopée, animation 2D et image de synthèse.

Nous avons reçu l'enregistrement de la chronique, racontée par l'auteure, par l'équipe audio du New York Times.
L'étape suivante a été de storyboarder les idées visuelles sur base de cet audio.
Nous avons ensuite tournés chaque scène en prises de vue réelles.
Nous avons enfin redessinés chaque frame, puis trackés les mouvements de caméra pour remplacer certains éléments par des décors et personnages en 2D/3D.



Fight or Flight sur le site du New York Times
Fight or Flight sur Motionographer
Fight or Flight sur Etapes

D'après la chronique de Sarah L. Courteau

De nos mains est une série documentaire en 3 épisodes de 52 minutes pour laquelle REANIMATION s'est occupé de la création de la séquence d'ouverture et du graphisme des épisodes.

Nous avons collaboré avec Michel et Noémie, duo de marionnettistes, pour mettre en mouvement cette chorégraphie de mains, qui rend visible le travail manuel des protagonistes de la série.

BABEL EXPRESS est une série documentaire créée par Valéry Rosier et James Cogels, et diffusée sur Arte et RTBF durant l’été 2014.

BABEL EXPRESS propose un aperçu de l’énergie créative à l’œuvre dans un pays de la taille d’un confetti : la Belgique. Comme un train qui sillonnerait les paysages, la série propose huit haltes de 26 minutes. Chacune d’entre elles est l’occasion de rencontrer des artistes belges, mais aussi allemands, français, américains, taïwanais… de passage dans le Plat Pays ou qui s’y sont installés pour la vie.

BABEL EXPRESS entend avant tout livrer un témoignage franc, libre, vivant et décalé.
C’est sans exhaustivité, mais avec le souci d’offrir un éclairage inattendu et pertinent que Babel va cruiser à la recherche de ce qui fait, aujourd’hui, la richesse de ce laboratoire créatif qui s’articule autour de pôles urbains remuants.
Si la Belgique ne constitue pas le sujet de l’émission, le pays en est le décor et teinte l’esprit du programme à la belge : sans solennité, sans hiérarchie, brut et tendre.
Huit fois 24 heures à passer du populaire au pointu, de la captation à la mise en scène, du créateur au passionné, de l’émotion à l’absurde.











Le collectif REANIMATION a travaillé sur l'identité visuelle, le graphisme, les animations et la séquence d'ouverture de BABEL EXPRESS.

La série fait la part belle aux séquences documentaires, où l’on suit des artistes en répétition, dans des moments de création, d’attentes, de dialogues...
Le montage laisse ces moments respirer, sans faire appel à une voix-off explicative.
Toutefois, vue la durée très courte d’un épisode, certaines informations sont nécessaires au spectateur pour contextualiser ces séquences.
C’est le rôle principal du graphisme : il présente les artistes, les lieux, les contextes…

Avec la problématique suivante à résoudre : comment ajouter ces informations sans parasiter les séquences documentaires ?



Les informations sont ensuite hiérarchisées.
On utilise pour cela diverses déclinaisons de la typographie Museo : jeu sur les tailles, graisses, style, avec ou sans empattements, avec ou sans cartouche, blanc sur fond noir ou inversement, et surtout jeu sur les animations d’apparitions…

Comme dans un film choral, on suit parallèlement divers artistes au cours d’une journée. On recrée cette journée fictive par le montage, mais aussi par des effets graphiques : une horloge qui ponctue et rythme l’épisode.



Enfin, l’idée est de donner à voir les outils ou “langages” utilisés par les artistes, par le biais d’animations de schémas, de graphiques appartenant aux artistes.



Il était important de ne pas ancrer de manière trop évidente l’habillage dans une époque.
Les effets sont donc réduits au maximum : pas de 3D, d’effets de lumières ou d’ombrage. Uniquement de la typographie, des cadres, des lignes, du blanc et du noir.

Si le graphisme ne fait appel qu’au noir et au blanc, c’est aussi pour ne pas empiéter sur les oeuvres montrées à l’image.

Le temps est une autre contrainte importante : une durée totale de 208 minutes (8 épisodes), 60 personnages… Il fallait que l’habillage soit simple pour être décliné rapidement.




On montre des lieux quotidien (gare, rue, lieu touristique…), d’un point de vue inhabituel. Les cadrages, symétriques et centrés, mettent en place une grammaire que l’on peut retrouver tout au long des épisodes.

Les plans sont retouchés numériquement pour accentuer l’effet de symétrie. Les angles de vue joue sur la verticalité, en référence à la tour de Babel.

Le générique met en places les éléments graphiques récurrants de la série : l’horloge qui parcourt les 24h que dure un épisode, les incrustations de schémas, la typographie Museo…








Les artistes se croisent au cours d’une journée. Une horloge très épurée vient ponctuer l’épisode, et créer artificiellement une temporalité.




Les artistes sont les “personnages principaux” de BABEL EXPRESS.
L’idée est de leur donner une importance particulière, par des caractères typographiques qui remplissent l’écran.
C’est aussi une idée de mise à égalité qui guide ce choix : donner de l’importance aux artistes reconnus internationalement autant qu’aux talents émergents, amateurs, passionnés...

Avec les artistes :






Pas de voix-off dans BABEL EXPRESS.
Pour aider la compréhension, quelques textes viennent préciser le contexte : faits marquants dans la carrière de l’artiste, rappels discographiques, collaborations…
Le rythme d'apparition de ces messages n'est pas linéaire. Il y a des hésitations, des pauses, pous souligner la subjectivité du texte.






Un des paris sur BABEL EXPRESS est de tenter d’utiliser le graphisme de manière “documentaire”, en intégrant aux séquences filmées des éléments graphiques appartenant aux artistes (croquis, lectures...).


Souvent ce sont leurs "outils" qu'on montre (logiciel de sequencing, tablature de guitare, conduite d'orchestre, ...), ou les "langages" qu'ils utilisent (carte postale/partition sonore pour David Helbich, schémas gestuels pour Sysmo......)

Par ces animations, nous avons essayé de montrer de manière différente le travail d’un artiste ou d’un interprète...

L’idée principale étant de ne pas créer les éléments graphiques, mais plutôt d’utiliser des éléments appartenant aux artistes (partitions, carnets de notes...).






Eléments graphiques issus du travail des artistes suivants :



Eléments graphiques issus du travail des artistes suivants :

LES ORIGINES DE FONTEVRAUD est un court-métrage animé commandé par l’abbaye de Fontevraud (France).
Le film est projeté dans l’abbaye, comme introduction à la visite de la crypte de l’église.

Eve Deroeck, qui s’est occupée de l’animation et de la réalisation, nous a confié la supervision sonore et musicale du projet.

La composition musicale a été étroitement liée à l’animation du film, l’une influençant l’autre…
Le premier jet musical a été conçu sur l’animatic du film, puis Eve a animé chaque plan en collant au plus proche de cette maquette musicale.
Enfin, nous avons réalisés les enregistrements finaux des instruments sur le montage définitif.

Nous avons essayé d'éviter les clichés musicaux autour de l’abbaye, cherchant plutôt à accentuer l'aspect ludique de l’animation par l’utilisation d’instruments décalés (scie musicale, accordéon, percussions…).

La composition est construite autour de trois voix de cors qui s’enchevêtrent pour donner un ton épique à la construction de l’abbaye.


Tous les instruments ont été joués sur des instruments acoustiques par des musiciens :
scie musicale, glockenspiele, cors, buk, castagnes, rattle, vibraslap et percussions diverses, basse électrique, guitare classique, accordéon… (à l’exception du grand-orgue et des marimbas, joués via des plugins VST).

crédits

Le groupe MERCUR est né en 2010 entre Paris et Bruxelles.

La poésie à la scansion râpeuse de Rodolphe Blanchet se confronte à une musique nourrie à l’aridité du rock alternatif, la bande originale de film ou l’électro épileptique contemporaine...

MERCUR c’est une tentative de faire vibrer le verbe d’une poésie aussi sensible qu’acérée, aussi intime qu’expressive, avec un arsenal d’instruments acoustiques, analogiques, et électriques passés aux filtres de la musique électronique.

Crédits

Série de plus de 100 objets 'Sent unsent letters' de Barbara Mydlak et compositions musicales de Yann Deval en création à partir de 2020 et toujours en cours.



Ensemble, ils tentent de trouver des outils de communication pour construire un dialogue au-delà des mots en créant des questions matérielles et des réponses musicales, ou vice versa.



Les objets changent sous l'effet des conditions extérieures. Lorsqu'ils sont réchauffés, ils fondent lentement, révélant le contenu des lettres.



A healing illusion est une installation interdisciplinaire combinant objets, musique, projections et immersion.

Le projet est en cours de création, actuellement dans la phase de développement.
Une animation des changements d'objets sous l'influence de facteurs externes et du temps en time-lapse 3D est en cours de réalisation.
La prochaine étape consistera à transférer ces objets "vivants" vers des projections multiformats et en réalité virtuelle.

« Wake » est une série de 13 improvisations musicales du multi-instrumentiste Yann Deval enregistrées pendant la performance “Wake” de l'artiste visuelle Barbara Mydlak à la galerie BLANCO / Gand.

Le titre de chaque morceau provient d'un ingrédient utilisé par Mydlak pour créer une œuvre d'art massive en papier fait main (6m x 4,5m), créée à partir de déchets d'herbes.

Les sons de la création du papier (lavage des plantes, dépliage du papier, mélange des fibres...) sont utilisés comme instruments de musique.
L'instrumentation plus classique (clarinette, percussions en bois) est choisie pour refleter l'essence de l'oeuvre.
La performance de Mydlak a un coté presque rituel. La musique accompagne cette performance dans la durée, par l'usage de boucles répétitives méditatives avec des variations permanentes.

L'improvisation avec des boucles présente des défis : toute erreur ou imprécision persistera à travers la répétition. L'interprète doit savoir naviguer entre ces erreurs, ce qui conduit souvent à des directions inattendues et surprenantes.

Les sessions d'improvisation ont duré de 10 à 40 minutes chacune.
Après montage, le choix a été fait de condenser chaque piste en conservant les segments les plus significatifs tout en incorporant des éléments manquants (basse électrique).






« The Cyclopaedia sessions » est une projet musical et audiovisuel immersif créé par Yann Deval.
Une recherche d'espaces de liberté créative, par l'utilisation d'improvisations et de boucles sonores.

Chaque album est improvisé en direct dans un lieu différent.
Il peut s'agir d'une école abandonnée, d'un jardin botanique, d'une vaste bibliothèque, d'une usine...
Un lieu stimulant l'imagination, amplifiant la connexion entre l'artiste et l'auditeur.

Pour « The Cyclopaedia sessions », Yann créé ses propres outils, loopers, séquenceurs ou synthétiseurs.

Il combine live-looping, auto-sampling, computer-vision, réalité augmentée et des outils programmés sur mesure pour créer un mélange homogène d'éléments acoustiques, électriques et électroniques.




Acheter l'album numérique sur Bandcamp (7 EUR)

Crédits

Cavalcade est un film expérimental de Gaetan Saint-Remy, librement inspiré du livre Cavalcade, Poème Anthropophage de Vincent Tholomé.

Gaetan nous a confié avec REANIMATION la réalisation de la séquence de générique de fin de ce film tourné en partie en décors naturels en Islande. Nous avons pris le parti, pour offrir un contrepoint au film, de réaliser une séquence qui se déroule dans un univers presque sans lumières, dont tous les repères sont absents.
Est-on sur terre, sous l'eau ? Au sein d'un organisme vivant, ou d'un environnement surnaturel ?

Pour créer cet espace déroutant, nous avons capturés en photogrammétrie 3D une série d'éléments naturels, rochers, plantes, terrains.
Nous leur avons appliqué des textures de peau filmées en très haute définition.
Les décors photogrammétriques ont été utilisé pour déformer les textes. Ils jouent sur des effets de perspective qui ne les rendent lisibles que d'un seul point de vue pendant un temps court.